
Le vide.
À propos de mon œuvre.
Je cherche à explorer la dualité dans cette question :
Est-ce que nous coulons ou est-ce que nous montons ?
Il y a ici une tension qui continue de m'attirer, entre dissolution et formation, effacement et émergence. J'essaie de rester dans cet espace intermédiaire, dans cette abstraction mouvante, et de trouver un réconfort dans l'inconfort qu'elle engendre.
L’interprétation du spectateur est essentielle.
C'est la clé.
Elle est également limitée, car elle reste subjective.
Et c’est exactement là que commence pour moi la profondeur de cette exploration, dans l’acceptation de la fluidité, dans l’inconfort fertile de ne pas savoir.
Dans l’espace où la connaissance ne devient pas une prison mais un passage, un type de connaissance plus silencieux prend forme, formé davantage de questions que de réponses.
Ce n'est ni une absence complète ni une arrivée complète. C'est un seuil, non pas vide, mais chargé de tension.
Est-ce que nous coulons ou est-ce que nous montons ?